Tiby était un homme soucieux de sa famille, de son épouse Monique et de ses 2 filles Sophie et Céline. Il manquera à tout le monde. Je me suis souvenue des moments passés ensemble durant notre enfance, dont celui où il s'était suspendu à une corde en haut dans la grande stabulation, la corde ayant cédé et il était tombé. Il s'en est remis miraculeusement. C'était parfois un casse-cou. Venu de Hongrie avec les parents en 1956, nous avons séjourné à Spa et une famille belge avait même voulu l'adopter mais les parents ont refusé.

Il avait entamé des études techniques et prenait le train pour Verviers. Assez rapidement il s'est installé comme indépendant et au fil des années il savait quasi tout faire. Récemment il se dépêchait pour terminer la maison, en particulier le carrelage de Sophie.

Il était fier de la réussie de Sophie et Céline. Il se réjouissait que Monique terminait sa dernière année de carrière professionnelle.

C'est vrai que le cheval était sa passion.

Il y a quelques années, il était parti en Hongrie avec notre père et Monique et ensemble ils ont fait un long voyage de découvertes.

Tiby tu vas nous manquer. Mais tu es en paix là-haut. Les derniers mois n'ont pas été faciles à vivre pour toi !

Ta soeur Annie et son fils Jonathan.

Annie MATUSITZ- 31/05/2023