| Monsieur Marc DONDI Marco, mon tonton par alliance. Tu es parti trop tôt. J'avais encore tant à découvrir de toi, prolonger tous les moments joyeux qui nous réunissaient chaque année en décembre. L'affection qui nous liait était empreinte de pudeur mais pleine de complicité. Je te dédie ce poème, comme un clin d'oeil à nos échanges.
La mort n'est rien L’amour ne disparaît jamais L’amour ne disparaît jamais, la mort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce à côté. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous étions l’un pour l’autre nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas un ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense à moi. Prie pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié. Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vie… Je t’attends, je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. Tu vois, tout est bien. Extrait de The King of terrors, sermon sur la mort Chanoine Henri SCOTT-HOLLANDE Avec toute mon affection. Nathalie DONDI.
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